samedi 11 mars 2017

Seuls au monde, tome 1 : Les Rescapés du Greenway

L'apocalypse débarque aux Etats-Unis au moment où les écoliers de Colorado Springs sont en route pour les cours. Par chance (si on peut appeler ça comme ça), ils parviennent à se réfugier dans un supermarché. Alors qu'à l'extérieur, le glas semble avoir sonné pour tout le monde, avec des catastrophes à la chaîne, les enfants et les ados, à l'abri dans le Greenway, doivent s'organiser pour espérer survivre, en sachant que tous ceux qu'ils aiment ne sont peut être plus.

Pour Seuls au monde, c'était assez mal parti. J'avais envie de le lire depuis un petit moment, mais au moment de me lancer, je suis tombée sur une critique pas très flatteuse et ça m'a un peu retenu. Malgré tout, ce n'était au final pas du tout un mauvais bouquin, quoique pas exceptionnel non plus. 
Il ne s'agit en fait pas à proprement parler de survival, puisque c'est un groupe d'une quinzaine de gosses qui s'enferment dans une espèce de Walmart et montent une sorte de petite société, à la Sa Majesté des Mouches, mais pas sur une île. Niveau scénario, on a vu mieux mais ça restait intéressant, il se passait assez de choses pour nous donner envie de continuer à lire.
Les personnages, c'est une autre paire de manche. Je n'ai jamais apprécié les enfants en littérature, et alors là clairement, avec des gosses écris pour être exaspérants, il y en a certains pour qui les baffes se perdent (Chloe, Batiste...). Même certains ados sont exécrables au début, mais ça change petit à petit. Au final, les personnages ne sont pas super attachants ni rien, mais ils sont très supportables. Petit malus cependant : bien que ce soit écrit par une femme, les filles sont un peu mises de côté, et ressemblent parfois plus à des pots de fleurs ou des nounous qu'autre chose.
Ce qui m'a le plus dérangé au début, ça a été le manque de sentiments. "C'est l'apocalypse? On a failli mourir? Tous les gens que nous connaissons sont peut-être déjà morts et enterrés? Tant pis, gavons-nous de bonbons!". Encore une fois, j'ai trouvé que ça a évolué au fil du récit, mais c'était très dérangeant au début. De même pour l'amour obsessionel, qui tournait parfois au malsain, de Dean pour Astrid.
Par contre, petit coup de coeur pour l'écriture d'Emmy Laybourne : encore une chose qui n'a pas su me convaincre au tout début, mais au fur et à mesure, le langage familier et le sarcasme m'est apparu tout à fait adapté à ce livre. De plus, la plume était très fluide et s'est révélée addictive à la fin du récit.
Bon alors par contre, le plus gros problème est sans doute les décisions prises par certains personnages à la fin. J'ai trouvé cela inutile, sans intérêt, idiot, tout ce que vous voulez. Mais je ne peux pas en dire plus!
Au final, Seuls au monde, ce n'est pas un épique récit de survival/thriller Young Adult, mais une bonne lecture à propos d'un groupe de jeunes qui tentent de s'en sortir en se serrant les coudes. Je pense que je lirais sûrement la suite.

Ma note : 3/5

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2 commentaires:

  1. ce livre est dans ma pal depuis que j'ai lu Sweet, j'avais envie de découvrir l'auteure ailleurs, mais je suis aussi un peu refroidi par certaines critiques !
    J'espère qu'il me plaira :)

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    1. Personnellement Sweet m'intrigue parce que je me demande si l'auteure utilise la même écriture dans un contexte différent...Pour Seuls au monde, je pense que si tu ne cherche pas la petite bête en lisant, ça passe très bien :)

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