mercredi 17 février 2016

The Originals, tome 2 : La perte - Julie Plec

Quarante-quatre ans après la fin de la guerre entre les êtres surnaturels à la Nouvelle-Orléans, la ville s'est reconstruite, avec la main de fer d'Elijah, mais pas Niklaus Mikaelson. Il a passé ces dernières décennies à se morfondre en pensant à sa bien-aimée et défunte Vivianne. Alors, lorsqu'enfin, une sorcière peu scrupuleuse et indigne de confiance se décide à répondre à son offre - ramener Vivianne à la vie en échange d'un annulement du bannissement des sorciers de la Nouvelle-Orléans - Klaus, désespéré, ne se méfie pas. Sa témérité et son amour envers Vivianne risquent alors de créer de nouveaux ennemis aux trois Mikaelson.

Comme vous l'aurez compris, ce roman est le second tome d'une trilogie sur le passé de la famille Mikaelson à la Nouvelle-Orléans, ces héros de la série à succès The Originals. Pas la peine de chercher une critique que j'aurais pu faire sur le premier tome, il n'y en a pas, étant donné que je l'ai lu il y a un petit moment déjà. D'ailleurs, même si je ne me souvenais plus trop où s'était arrêté le premier opus, ça n'a pas été un problème, car l'auteure nous le rappelle très bien. On est vit replongé dans l'ambiance , et une fois que c'est fait, l'histoire nous embarque vraiment et on a envie de connaître l'issue de toute cela, malgré le fait qu'on la voit venir à dix kilomètres.
Ensuite, les personnages sont à la fois un point positif et négatif. J'ai facilement pu m'identifier à Rebekah qui en a définitivement marre de son frère Klaus qui lui mène la vie dure, et je dos dire que j'aurais sûrement réagit de la même manière qu'elle à sa place. Klaus, lui, me fait pitié. Quant à Elijah, je trouve qu'on retrouve ce personnage mis en place par la série, celui qui inspire le respect, l'homme d'honneur qui essaie de tout maintenir en ordre. Malheureusement, en refermant ce bouquin, je me suis rendue compte que les possibilités offertes par de tels personnages n'avaient peut-être pas été assez bien exploitées : impossible pour moi de vraiment s'attacher à eux. Ils auraient pu tous mourir à la fin, je n'aurais pas pleuré. Je ne suis pourtant pas un cœur de pierre, j'ai sangloté en lisant la dernière partie de Nos étoiles contraires, mais là, rien. J'aime bien Elijah et Rebekah, j'a eu envie de claquer Klaus tout au long de l'histoire, et Vivianne m'avait l'air bien sympathique, mais c'est tout.
Sinon, l'histoire était bien construite, malgré son manque d'originalité, mais quand même, je ne m'attendais à une revisitation (je ne sais toujours pas si ça dit donc je le dit quand même) des mort-vivants, qui fût plutôt bien abordée je trouve (non, je ne considère pas cela comme un spoiler, et ça pourrait intéresser un certain public).
J'ai lu ce livre de 280 pages (sans compter l'extrait du troisième tome) la veille, et alors que j'ai des horaires plutôt strictes en semaine pour le lycée, je les ai un peu repoussées parce que je voulais absolument connaître la fin de l'histoire. Une chose indispensable pour moi, c'est quand un auteur donne une telle envie au lecteur de poursuivre le récit. Ici, je l'ai définitivement retrouvée, en plus de cette frustration que me donnait Klaus à ne rien écouté à ce que son frère et sa sœur pouvaient lui dire. C'est typique des Mikaelson, et j'ai hâte de les retrouver dans dernier tome de la trilogie, qui d'ailleurs, est déjà sorti.

Ma note : 3/5

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