mardi 23 février 2016

The Book of Ivy - Amy Engel

Ivy Westfall vit dans une petite société construite sur les cendres des Etats-Unis après la guerre nucléaire qui s'est passée il y a 50 ans. Cette société, construite par le grand-père d'Ivy, est maintenant dirigée par un président avec des airs de dictateur, qui oblige tous les enfants de 16 ans à se marier à des inconnus, et qui sanctionne tous les criminels d'une expulsion de la société, sans distinction par rapport à leurs crimes. C'est contre cela que la famille d'Ivy lutte depuis que les Lattimer ont pris le pouvoir. Une révolution se prépare dans l'ombre, et Ivy en est le centre névralgique : quand elle sera mariée à Bishop, le fils Lattimer, elle devra le tuer, afin de provoquer la panique dans les rangs de la ville. Mais des sentiments peuvent vite se créer lorsque l'on est contraint de vivre avec une personne. La jeune fille sera-t-elle à la hauteur?

Ce roman n'est définitivement pas ce à quoi je m'attendais. Quand je pensais que j'allais me confronter à une dystopie remplie d'action et de rébellion, à l'image d'Hunger Games ou Divergente, je me retrouve en réalité avec une grande partie de l'histoire centrée sur le romance qui s'installe, l'évolution de la relation entre Ivy et Bishop. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, cela ne m'a pas du tout déçue. Cette partie a permis l'auteur d'approfondir ses personnages, et de "forcer" le lecteur à s'y attacher. Et puis au dernier moment, les choses s'enclenchent et tout part en cacahuète. J'ai A-DO-RÉ. Il s'agit là d'un roman de dystopie, certes, mais aussi d'amour, bien sûr, de manipulation, et, je pense, quelque part, un critique de notre société, par rapport aux traitements infligés aux condamnés. Mais l'auteure ne se contente pas de faire sortir à tout-va des "c'est pas bien"; elle nous propose une réelle argumentation, très intelligente, tout comme les personnages, et ça m'a permis de n'apprécier qu'encore plus le roman. J'ai pris mon temps pour lire l'histoire, je ne comptais pas les pages, et à chaque ligne, je tombais un peu plus amoureuse de Bishop. Oui oui, moi, tomber amoureuse. Je n'arrive décidément pas à trouver de défauts à ce livre, et tout ce que je peux dire, c'est que j'ai envie de me ruer dans la librairie la plus proche pour acheter la suite de ce diptyque.

«Lorsqu'on est conscient d'être manipulé, mais que ça fonctionne, peut-on encore appeler ça de la manipulation?» ~ Ivy Westfall

Ma note : 5/5

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